Ça s’appelle « saturé ». Je veux dire, le nom de la chanson.

Aussi, je croule sous les séries et les films qui sont remplies de répliques qui pourraient s’appliquer aujourd’hui à redonner de l’espoir à Lui ou moi.

Mais voilà, je n’y parviens pas. Je ne me vois même pas émerger, ni sortir la tête hors de l’eau.

Ca va faire quelques jours, même pas encore complètement une semaine, et entre temps, on a dormi ensemble. Alors peut être que ce dernier point explique pourquoi j’ai du mal à réaliser qu’il ne veut plus qu’on soit ensemble.

Pourtant, ces fois où on s’est revu me semblent si parfaites, avec des rires, des sourires, de la complicité, des mouvements d’attention si touchants, et parfois même une lueur d’espoir.

Et pourtant, il y a à nouveau son adresse email à elle dans tes contacts, et tu nies en bloc avoir eu un contact quelconque depuis quelques mois. Aucun email n’apparaît quand tu ouvres ta boîte sous mes yeux.

Non, je n’ai pas halluciné. Je ne crois pas. Mais pourquoi alors ? Pourquoi ???

Ça t’a fait mal quand tu l’as croisé avec quelqu’un d’autre, hein ? C’est ça ? Tu voulais la féliciter et lui dire tous tes souhaits ? Je ne sais pas … j’extrapole.

Pfff. Et mes souhaits à moi ? Ils sont partis en fumée lundi soir.

J’ai l’humeur qui joue au yoyo. J’ai besoin constamment d’entendre ta voix. Et je sais que toi tu as besoin que je te laisse seul. Surtout avec ce qui vient se greffer à notre rupture.

Tu as du être un sacré salop dans une vie antérieure pour avoir à supporter toutes ces épreuves. Surtout si jeune.

Avec cette rupture, j’ai l’impression de ressentir la douleur et tous ces sentiments négatifs que tu ressens avec sa perte à elle. Sauf que moi, je t’ai encore toi.

Alors il suffit que j’entende ta voix pour me rassurer pour quelques dizaines de minutes. Mais tellement besoin d’avoir de tes nouvelles, de savoir que tu ne m’oublies pas, savoir que tu ne veux pas m’effacer de ta vie.

Si seulement le fait d’avoir cet appart pouvait te permettre de tout mettre à plat rapidement, et qu’on puisse à nouveau recommencer (voir continuer) à construire un « nous ».

Merde. C’est tellement dur.

Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas qu’on se batte à deux.

Tu as peut être essayé ces derniers mois, sans trouver d’échappatoire voyant les choses s’empirer. Mais pourquoi les choses s’empirent-elles ? J’avoue ne pas du tout comprendre.

Et pourquoi elle, cette putain, elle a tenu 3 ans ? Elle, son soutien, c’était bien de l’avoir ? Pourquoi tu ne veux pas du mien ? Pourquoi tu ne peux pas avoir le mien ?

Je suis en train de grave complexer. Et quoi que les gens autour de moi puissent dire, je ne suis pas mieux. C’est tellement gentil de vouloir me faire croire que je suis « autre » que tel qu’on me voit là.

Ma sœur a bien essayé pourtant. Mais même là, je n’arrive plus à la croire. Quoi que, il y a quelques semaines, je suis tombée par hasard sur une photo de moi qui souriait avec tellement de sincérité que ça m’en as arraché des larmes (oui, je ne fais que ça j’ai l’impression).

J’avoue ne pas me souvenir la dernière fois où j’ai rigolé, et qu’à ce moment précis je me rende pas compte que je suis en train de le faire. Je veux dire par là qu’honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai rigolé sans me le faire remarquer, et qu’il s’agisse d’un rire sincère.

….

Ah bah voilà encore un tour de mon esprit … là, je viens de me raisonner, pour seulement quelques minutes je pense, du fait que je peux comprendre que J. a été un peu perturbé de l’avoir vu avec un autre homme, et que ça pourrait expliquer un mail qu’il aurait pu lui envoyer, et qu’il ne veuille pas me l’avouer.

C’est bien aux jeunes chiots qu’on met le museau dans la merde pour éviter qu’il recommence à faire caca à des endroits non appropriés ?

En ce sens, dois-je trouver une excuse la prochaine fois qu’il se connectera à sa boîte mail pour lui demander de me montrer ses contacts, et de feinter l’étonnement profond de voir à nouveau paraître l’email de cette putain ?

Je déparle, et en plus, je suis hypocrite à force d’avoir essayer. Oui, parce que moi, à défaut de savoir sécher mes larmes et de me raisonner rapidement, je me force d’arranger les choses même si ça doit me faire mal.

Pourquoi donc être sweety lorsque les gens s’en foutent complètement d’avoir pu te blesser une seule seconde ? Là, je me dégoûte.

Et je crois bien qu’en ce moment, le dégoût est un ami proche.

Fuck them all.